Aventure: Street Photography rue des Martyrs et Pigalle - juin 2025
Sortie photo avec Gaël du coté de la rue des Martyrs cette semaine, où j’ai longtemps eu mon bureau quand j’ai démarré ma petite affaire de photographie (ledit bureau est devenu l’escape game “Team Break”, que pour l’anecdote j’ai vu naître et dont j’ai été beta testeur à l’époque). Le coin n’a pas beaucoup changé depuis 10 ans, les restaurants où j’allais à l’époque sont toujours là, et nous avons déjeuné dans une petite pizzeria artisanale trouvée sur le chemin qui valait vraiment le coup.
Nous avons donc remonté la rue en direction de Pigalle, et si la rue des Martyrs reste un endroit que j’adore, je ne saurais pas en dire autant du boulevard de Clichy où je n’avais pas été trainer depuis un bon moment. Coin bobo-populo-touristo-sexshopisé, tout ce que je n’aime pas réuni en un seul lieu, la seule chose qui m’y a plu étaient des fonds très colorés dont je n’ai au final tiré que deux photos. Mention spéciale au type qui m’a bousculé dans la rue en arrivant dans mon dos, qui cherchait clairement des histoires et quelqu’un avec qui se bagarrer. Le genre de coin où je ne me baladerais donc pas seul la nuit.
Nous sommes donc vite redescendus dans les rues adjacentes où nous avons retrouvé une ambiance moins agressive dans tous les sens du terme, pour finir par un café dans une brasserie avant que je ne doive rentrer gérer la sortie de classe de mes grands.
Ça m’a amené à me demander, si je dois documenter Paris, ce que je voudrais documenter. Je vis dans l’Ouest de Paris, dans le XVIème arrondissement, et c’est ce Paris que j’aime. Là où certains préfèrent les quartiers très populaires, je réalise que je préfère les quartiers bourgeois ou bobos qui correspondent davantage à ma personnalité. Ca ne m’empêche pas d’aller voir d’autres choses de temps en temps, mais je me le répète souvent, il n’y a rien de mieux à documenter qu’en bas de chez soi.